Coursier actualité

Un coursier en scooter de 42 ans, père de cinq enfants, a perdu la vie brutalement, à la suite d’un banal contrôle routier

Récemment, un employé du secteur du transport, un coursier en scooter de 42 ans, père de cinq enfants, a perdu la vie brutalement, à la suite d’un banal contrôle routier. Les premiers constats font état d’un arrêt cardiaque, cependant, l’autopsie de ce coursier devrait révéler d’autres éléments plus préoccupants.

Comment le contrôle routier d’un coursier à Paris a-t-il pu prendre une telle tournure ? C’est la question que se posent les proches du livreur, décédé à la suite d’un contrôle routier la semaine dernière. Lors de l’interpellation plutôt musclée du coursier par les forces de l’ordre, ce dernier fait un malaise cardiaque. Des vidéos et plusieurs témoignages démontreront par ailleurs une interpellation sans précédent, très loin d’être adaptée à la situation. Ces vidéos et témoignages prouvent que le coursier de 42 ans est malmené durant cette interpellation : les forces de l’ordre auraient agi avec démesure, provoquant une asphyxie du coursier, puis une fracture du larynx. C’est cette fracture qui provoquera le malaise cardiaque. A la suite de cela, le parquet de Paris a ouvert son enquête pour « homicide involontaire ».

Un coursier décède lors d'un contrôle de police à Paris. 

Coursier scooter paris
Coursier Paris actualité

Comment le contrôle routier d’un coursier à Paris a-t-il pu prendre une telle tournure ?

C’est la question que se posent les proches, décédé à la suite d’un contrôle routier la semaine dernière. Lors de l’interpellation plutôt musclée du coursier par les forces de l’ordre, ce dernier fait un malaise cardiaque. Des vidéos et plusieurs témoignages démontreront par ailleurs une interpellation sans précédent, très loin d’être adaptée à la situation. Ces vidéos et témoignages prouvent que le coursier de 42 ans est malmené durant cette interpellation : les forces de l’ordre auraient agi avec démesure, provoquant une asphyxie du coursier, puis une fracture du larynx. C’est cette fracture qui provoquera le malaise cardiaque. A la suite de cela, le parquet de Paris a ouvert son enquête pour « homicide involontaire ».
Dans la nuit du 4 au 5 janvier 2020, le coursier décède. Un peu plus tôt en janvier, le coursier ne le sait pas encore, mais en circulant sur le Quai Branly dans le quinzième arrondissement, c’est la mort qui l’attend. En arrivant près de la rue de Suffren, ce coursier jusqu’à lors sans histoire, est arrêté pour un banal contrôle routier. Il aurait fait usage de son téléphone mobile alors qu’il conduisait. Son avocat remettra en doute cet élément puisqu’à son sens, il portait un casque avec un micro intégré et n’avait donc pas besoin de son mobile pour contacter ses clients lors de ses tournées.

Vendredi 3 janvier 2020, aux alentours de 10 heures du matin, ce coursier à scooter, casqué, est interpellé pour un contrôle

Les choses prennent rapidement une tournure de confrontation et le coursier sort son téléphone portable pour filmer les policiers qui ne semblent pas apprécier le geste. Connu pour ne présenter aucun caractère violent, il souffrait d’hypertension mais d’aucun problème cardiaque, comme le souligne son avocat Maître Arié Alimi. Lors de son interpellation, le livreur parisien est maîtrisé avec une clé d’étranglement alors qu’il ne représente aucun danger particulier pour les policiers. La clé de bras autour de son cou le fait tomber à terre. C’est alors que trois policiers tentent de maîtriser le coursier au sol, encore casqué, sur le ventre. Le coursier de 42 ans va alors manquer d’oxygène et subir une fracture du larynx.
Si certains évoquent des problèmes cardiaques du coursier, les différents témoignages rapportés comme les vidéos, les propos des témoins, il serait bel et bien décédé d’un arrêt cardiaque lié à une hypoxie, un étouffement. Les proches du coursier ont bien entendu déposé une plainte à l’encontre des policiers pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

La méthode utilisée par les policiers s’appelle plus communément un placage ventral ou un décubitus ventral. Les policiers l’auraient utilisée alors que le coursier montrait des signes de violence, selon des policiers interrogés. C’est alors que les choses auraient dégénéré et conduit les policiers à arrêter pour outrage à agent. La méthode utilisée par la police lors de cette interpellation reste toutefois connue pour sa dangerosité. En effet, le coursier aurait rapidement montré des signes d’épuisement et serait tombé en arrêt cardiaque au bout de quelques minutes. Maitre William Bourdon, un autre avocat de la famille, qualifie par ailleurs cette méthode d’« inappropriée et hors de proportion ».

Maitre William Bourdon estime que cette bavure policière est dramatique et nécessite un juge d’instruction indépendant au plus vite. A ce jour, les vidéos sont toujours en cours d’exploitation par l’IGPN et les résultats précis de l’autopsie devraient être connus rapidement. De la même manière, d’autres auditions et d’autres vidéos devraient être recueillies pour comprendre le déroulement exact de ce tragique événement.
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